DEATHSPELL OMEGA paracletus

Publié le par Sabat


deathspell-o.jpgDantesques, difformes, denses, inhumaines, telles sont les premières impressions de Paracletus, album venant clôturer une trilogie commencée avec Si monumentum requires, circumspice et Fas-maledicti, in ignem aeternum.
DEATHSPELL OMEGA brille dans sa capacité à proposer des œuvres alambiquées tout en étant toujours très travaillées. Paracletus ne déroge pas à cette règle et l’on peut considérer ce disque comme une masse sonore impénétrable et dissonante, exposée au flot discontinu de blasts infernaux et de chant gutturale. Bref, vous l’aurez compris, nous ne sommes pas en présence d’une œuvre mélodique et apaisante.
Mais pour les âmes kamikazes comme la mienne, DEATHSPELL OMEGA est un groupe très intéressant, d’autant plus qu’il se bat depuis ses débuts contre le conservatisme BLACK, à la manière d’un BLUT AUS NORD.
La richesse de ce disque construit en une longue plage découpée en plusieurs pistes révèle une personnalité bouillonnante et un goût affirmé pour le chaos. Complexe, virulente, mais néanmoins envoûtante, la musique s'articule sur un perpétuel contraste (Rapidité, lenteur) et sur des emprunts stylistiques (Musique Industrielle, Noise, post rock). La rage de MIKKA ASPA enveloppe ce BLACK METAL qui joue avec l’esprit humain (Devouring famine), malsain et épique (Wings of predation), parfois un peu versatile à cause d’une certaine surenchère.
Il faudra donc de la patience pour rentrer dans l’univers oh combien singulier et dantesque de ce mystérieux groupe français.





 
Extrait du EP
Diabolus absconditus

 

 
 

Publié dans Patchwork musique

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