Se moquer d'un ministre en fonction peut coûter cher

Publié le par Sabat

Morano 

 

Albane, trente six ans, vient d’être licenciée à la suite d’une plaisanterie sur NADINE MORANO.

La ministre de l’enseignement supérieur était entrain de faire du shopping avec sa fille et la jeune fille, responsable du stand Kookaï a plaisanté sur le garde du corps présent parmi elles.

Un garde du corps pour faire du shopping, on imagine bien là l’opinion paranoïaque que peut avoir Morano sur le peuple, la méfiance qu’il lui inspire.

Enfin bref, revenons à l’affaire. La jeune fille a fait un commentaire sur le garde du corps et l’un de ses collègues a répondu « qu’il pouvait mettre le garde du corps par terre en deux minutes ». Elle a alors rétorqué que pour cela, la seule solution consistait à « casser la gueule à Nadine Morano ». La ministre, derrière son dos, à tout entendu.

Stupide, j’en conviens.

Malgré ses excuses, Albane a fini par payer cher sa bêtise. Mise à pied dans un premier temps, elle vient d’être licenciée il y a quelques jours.

Une faute professionnelle, c’est vrai, mais moi, je crois que les courtisan(e)s du roi auraient tout intérêt a un peu plus d’indulgence, voir même de nuance, afin de redorer leurs images auprès de l’opinion public, mais le peuvent-ils seulement?

Ce qui est terrible, c’est qu’il existe des faits beaucoup plus graves qui ne sont jamais sanctionnés ! Par exemple, nos chères enseignes qui vendent des produits manufacturés dans des pays où le travail des enfants est la règle.

Je viens d’apprendre que les syndicats ne la soutenaient pas, bien évidemment, car ce n’est pas dans leurs intérêts de se voir supprimer les subventions gouvernementales. 

Quelqu’un a dit un jour «  tous les gens sont égaux devant la justice, seulement, il y en a qui sont plus égaux que d’autres ».

L’un est un ministre mythomane, l’autre simple employé, et de couleur qui plus est.

Publié dans Patchwork actualité

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