BLACKFIELD

Publié le par FIREFLY

BLACKFIELD déchire le Trianon

 

J’avais déjà vu trois concerts marquants de PORCUPINE TREE mais jamais aucun de BLACKFIELD, le projet de STEVEN WILSON avec la pop star israélienne, AVIV GEFFEN. C’est chose faite maintenant.

Le Trianon se situe à quelques mètres seulement de l’Elysée Montmartre, ou tout du moins, de ce qu’il en reste, des murs noircis  de suie et quelques souvenirs partis en fumée, mon premier PORCUPINE TREE, ANATHEMA, MARILLION… Le Trianon est une superbe salle de théâtre, récemment restaurée. L’ancien d’inspiration Napoléon III côtoie le neuf de belle manière. Tout semble d’époque.

 

En première partie, c’est le groupe NORTH ATLANTIC OSCILLATION qui ouvre les hostilités, un rock amplifié aux sonorités électroniques. Une prestation honnête dans l’ensemble, mais ce qui m’aura le plus manqué, c’est un chanteur digne de ce nom.

Vingt minutes plus tard, débarque BLACKFIELD sur scène sous un tonnerre d’applaudissement. Steven WILSON est égal à lui-même. Il porte une tenue des plus simple, jean et t-shirt, tandis qu’Aviv Geffen apparait avec une veste munie de lampes rouges.

Le concert débute avec « blood », une des chansons les plus fortes du nouvel album, à la fois heavy et orientalisante, suivi du fameux « blackfield », puis de deux autres morceaux issus de « welcome to my dna ».  

La restitution live des compositions et la justesse des voix des deux chanteurs sont impeccables. La balance et les prises de son le sont également. Rien d’étonnant lorsqu’on connait le perfectionnisme de Steven WILSON.

Le public du Trianon est lentement emporté par la musique du duo, un mélange de mélodies bien senties et de passages plus musclés, toute la foule lui est entièrement acquise, il n’y a pas de doute là-dessus. Le groupe enchaine avec « 1,000 people », « Zigota » et l’attendu « Miss U ». Magistral.

« Dissolving with the night » clôtura le show, mais, bien évidemment, le public ne souhaitera pas en rester là et il le fera savoir aux musiciens qui reviendront sur scène pour notre plus grand bonheur.

Au final, vingt-deux morceaux, plus d’une heure de musique, un concert alliant justesse et intensité, un show de haut vol dont je ne suis pas près d’oublier.

Je suis ressorti des étoiles pleins la tête, en songeant aux individus qui passeront à côté du phénomène Steven Wilson, qui ne connaitront jamais ce plaisir à la fois indescriptible et soutenu, ces expériences qui vous change la vie.

Set List :

1 blood

2 blackfield

3 glass house

4 go to hell

5 open mind

6 pain

7 DNA

8 once

9 rising of the tide

10 waving

11 the hole in me

12 1,000 people

13 zigota

14 miss U

15 oxygen

16 epidemic

17 where is my love?

18 dissolving with the night

Rappel

19 far away

20 hello

21 end to the world

22 cloudy now

 

                                                                                                 FIREFLY/SABAT

Publié dans Patchwork concerts

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S
<br /> Je vois que nous partageons la même passion !<br /> tes articles sont très bien écrits!<br /> viens faire un tour sur mon blog tout récent consacré à porcupine et steven , entre autre , beaucoup de points communs avec le tien!<br /> bye<br /> Susan<br /> <br /> http://susanzik.canalblog.com/<br /> <br /> <br />
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