PAIN OF SALVATION road salt two

Publié le par Sabat :)

Pain-o-s.jpgPAIN OF SALVATION possède un don particulier, le petit truc en plus qui fait toute la différence, c’est indéniable. Des albums comme The perfect element part 1 (2000), Remedy lane (2002), Be (2004), sans oublier le live acoustique 12 : 5, l’avaient confirmé de bien belle manière en associant l’émotion à une grande maîtrise technique.
Néanmoins, le changement radical amorcé sur Road salt one, le malaise ressenti à l’écoute de cet album qui prenait un virage à 90° et qui manquait d’unité, m’avait fait craindre le pire pour ce Road salt two, à tel point que j’ai longtemps hésité à me le procurer !
Après écoute, je dois dire qu’il est bien plus riche et inspiré que le premier volet. Il est en effet dans la même veine que son prédécesseur, l’esprit old school est toujours aussi présent mais de façon bien plus cohérente.
Même si le groupe s’est éloigné de la complexité musicale, l’on retrouve l’âme de POS, c'est-à-dire cette espèce de mélancolie qui transpire à travers sa musique et qui marque l’identité du groupe depuis ses débuts.
Tous les morceaux s’avèrent très réussis, bien plus marquant que le premier essai. Le son des guitares est clair et tranchant et non pas gras et saturé. On pourrait presque en dresser une filiation entre Road salt one et le mélancolique Remedy Lane à l’écoute du dynamique The deeper cut ou du très progressif The physics of gridlockDaniel GILDENLÖW chante des passages en français. Sa prestation vocale est envoûtante de bout en bout et correspond parfaitement à la musique.
L’ombre alterne avec la lumière pour offrir des moments intenses et contrastés, comme To the shoreline et son refrain à la Ennio MORRICONE. Et que dire d’healing now, plus intimiste, laissant le champ libre à la voix d’exception de GILDENLÖW.
Au final, cet album là est un immense soulagement. Un joyau de rock progressif éclectique qui comptera parmi les meilleurs albums de progressif parus en 2011.




 

 


 



 

Publié dans Patchwork musique

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